只读了FadeurdeVerlaine。本文摘抄自作业的最后一部分。
Dans cet essai, nous avons cherché à étudier la critique de J.-P. Richard avec la même méthodologie que celle employée par le critique lui-même. Et donc, nous avons prolongé les réflexions de J.-P. Richard sur plusieurs thèmes de Verlaine, à savoir le fané, la dissonance, la fadeur, la conscience impersonnelle, etc. Mais notre entreprise ne doit pas sarrêter ici, puisque ce qui importe dans la critique de J.-P. Richard ne concerne pas seulement son contenu mais également sa méthodologie. Nous proposerons donc dans la fin de notre étude une conclusion qui ne conclut pas— la recherche de la méthodologie pour la critique littéraire est une question toujours ouverte aux réflexions qui poursuivent.
Il convient de commencer avec une remarque dAndré Henry, qui pourtant a fait une critique élogieuse de Poésie et profondeur: «Ce que nous présente M. J.-P. Richard, cest donc moins une étude exhaustive de quatre poètes, quun effort de lecture.» Et si on met la critique de J.-P. Richard dans le contexte de la critique des années cinquantes, il faut bien admettre que cest un travail qui est plein doriginalité. Cependant, remarque Michel Jeanneret, cette originalité a aussi un versant plus problématique: «Si il y a une méthode, elle revient à un exercice spirituel et individuel, irréductible à un schéma préalable. [...] Sa démarche, comme celle de ses amis, est dailleurs inimitable; elle échappe, largement, à la codification qui permettrait, par exemple, denseigner.» Cest donc une méthode qui se jouit de sa propre singularité, et qui est attachée au «génie» de la personne qui linvente et lutilise. En faisant notre travail, cest-à-dire en employant la même méthodologie que J.-P. Richard sur les propres écrits de celui-ci, il faut admettre que la critique de J.-P. Richard est un peu «impressionniste», et quil est donc tout à fait légitime de demander si les perspectives privilégiées par le critique servent vraiment à expliquer rigoureusement le texte. Pour poursuivre le raisonnement du critique, nous avons bien sûr choisi les poèmes qui vont dans les mêmes sens que les idées de Richard. Mais il est évident que celles-ci ne peuvent valoir pour tous les poèmes de Verlaine. Quelle est la «dissonance» dans Clair de lune ? Où est la conscience impersonnelle dans Prologue des Poèmes saturniens ? Il nous semblait donc souvent nécessaire de mettre en suspens notre propre faculté de jugement afin de suivre le raisonnement de J.-P. Richard.
Nous comprenons parfaitement que létude de J.-P. Richard ne prétend pas à lexhaustivité: «Cet effort de lecture ne peut bien entendu pas aboutir à la saisie dune vérité totale. Chaque lecture nest jamais quun parcours possible, et dautres chemins restent toujours ouverts.» Cependant, il est raisonnable de demander si une méthode trop singulière pourrait-elle vraiment constituer une méthode ? Il est dailleurs remarquable que, selon A. Henry, il y a beaucoup de réflexions philosophiques derrière la critique de J.-P. Richard. Il est tout autant intéressant que dans le dernier chapitre de La Conscience critique, Georges Poulet a mentionné six philosophes: Descartes, Husserl, Jean Wahl, Aristote, Leibniz et Bergson. Et nous avons la raison de croire que pour ces deux critiques la littérature est la même chose que la philosophie: «Ici aucune différence fondamentale entre les textes littéraires et les textes philosophiques. Toute littérature était philosophie, toute philosophie était littérature.» Sans demander si la mobilisation des références philosophiques est-elle justifiée ou non, il est pourtant déjà difficile dimaginer que les références de lautre courant de la philosophie que celui cité par G. Poulet—nous pensons ici à la philosophie analytique et anglo-saxonne—puissent servir dinspiration pour une étude littéraire. Cest pour cela que nous avons choisi de ne pas utiliser aucune référence philosophique dans notre étude, et de considérer la critique de J.-P. Richard comme purement littéraire.
Enfin, nous sommes peut-être de lavis de Robin Magowan, et nous mettons une citation de celui-ci pour conclure notre étude: «For his method (celui de J.-P. Richard, NDLR.) to be justified as literary criticism one would want to be more sure of the necessary links between phenomenology and language, sensation and words, to see literature as something other than that mere autonomous structure of words which it must presently seem.»
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